Où une ferme distille des plantes
En Quercy des Causses du Lot de Limogne sur Escamps
En communauté de communes du Pays de Lalbenque Limogne : La ferme de Vanadal.
Pour l’amour des plantes, du grand air et de l’eau distillée
La ferme, vous savez, celle qui, imaginée dans le Var, s’est matérialisée aux abords d’Escamps, un paisible village lotois, incarnée par une famille et ses auxiliaires. Depuis quelques années y poussent des plantes aromatiques et s’y distillent des huiles essentielles, mais pas que…
Hélichryse, Thym, Lavande, et autres cultures immortelles
Qui fait donc pousser tout cela et comment ? Serv et Ben et leurs aides temporaires ou à demeure.
Mais comment en sont-ils arrivés là ?
À quelle allure, à l’aide de quelle magique potion, un filtre enchanté, des entrelacs alchimiques ? Qui sait ? Nous sommes auprès des voies de Compostelle, qui, loin d’être impénétrables, drainent dans le coin pèlerins et âmes en quête.
Peut-être à tire d’aile ou en échangeant des coups de main en langage des oiseaux mystérieux et secrets, car au cœur des plantes et de tout le vivant résident les incommensurables forces de la Nature dont Ben s’est pris à croire qu’il pourrait en extraire l’essence même ! Et il le fait, le mec ! Chapeau.
du Bon, du bio, du poney ? Bah non ! des canassons aux muscles huilées pour la randonnée champêtre
Arrivée avec ses chevaux (à cheval ? je n’ai jamais su) la famille qui y réside n’est jamais seule, régulièrement visitée qu’est la ferme par des curieux, des amateurs et tout un panel de personnes faisant chemins et détours en direction de sites d’intérêts variés du centre et des périphéries du Lot et ses abords. Ceci été comme hiver, bien sûr l’automne à la saison des champignons et dès le Printemps. Quand ce ne sont pas des hôtes qu’ils accueillent en super-héros, leurs étendues de famille et d’amis viennent de leur folie passagère faire un point d’orgue en réponse au climat studieux des partenaires, réseaux et auxiliaires de tous crins qui sillonnent industrieusement ces bucoliques domaines (17ha tout de même, je crois, il y a de quoi faire). Y poussent Hélichryse italienne ou Immortelle, Thym thymol, Lavande fine du Quercy, et autres cultures ; et toutes variétés de végétaux à l’état aussi sauvage que la domestication humaine le permet raisonnablement en accord avec climat et environnement, en l’espace et le temps qui leur sont impartis.
Poules : auxiliaires les plus nombreuses
Dans la ferme de Ben il y a : des chevaux, deux chiens, un chat. Il y a même tout plein de poules (50-100 selon les années), qui picorent entre les rangs.
Entre les aromatiques, elles grattent, elles désherbent et elles offrent au sol les azotes de leurs déjections bénies. Et de plus, elles pondent des œufs sacrés, par le même trou, eh oui c’est comme ça.
Avec ses enfants, ses rires et ses larmes. Des vies. Ils sont venus s’enraciner et qui les aiment les suivirent vers les herbes hautes et courtes, souvent un peu folles et plutôt bonnes ; au milieu d’une nature agréable et généreuse bien que sur un sol court, du fait de contraintes géologiques millionnaires (les temps géologiques, pas nous).
Les abeilles des deux ruches et d’une quinzaine des environs sont en pointe de la pollinisation. Le goupil aimerait bien réformer précocement quelques poules mais les chiens veillent.
Tout ce monde (et bien plus encore) essaie de vivre en harmonie, à la recherche d’une symbiose universelle idéale et finalement déjà réalisée, nos fermiers paysans producteurs éleveurs cheminant sur la crête épineuse et cruelle de l’accord à ses principes personnels.
Respecter le cahier des charges du Vivant
Parce que pour Ben, ça compte le Vivant, voyez-vous. Même s’il compte surtout être riche de plantes magiques de son vivant. Être riche d’êtres vivants, semant le bonheur et les romarins, les rires et les origans, les sourires et les sarriettes.
…Suite aux prochains épisodes…
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