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La paysannerie, un rythme de vie cohérent – Marché Limogne 711

dimanche 7 novembre 2021

il est 11h, j’arrive à Limogne, c’est jour de marché, nous sommes dimanche.

Des êtres vivants

Notre long échange avec le maraîcher cotisant à l’association Nature & Progrès a été agréable comme chaque fois que l’on sait prendre ce temps : de l’écoute.

Rencontre de joie et de larmes

Il est ancien voisin du stand de Vanadal sur le marché de Limogne, je lui demande de me raconter sa rencontre avec Ben.

de la prise en compte des conditions diverses des parentalités

C’est la maladresse assumée d’un collègue qui les pousse à échanger sur la parentalité en milieu hostile. Dix ans d’écart d’expérience ça se partage. Partager nos souffrances qui se ressemblent, nous rassemblent, en conclus-je. Après, quelques larmes aux yeux, nous poursuivons moins sérieusement.

Le basilic par demi tonne, mais le fenouil oui

As-tu déjà distiller avec Ben ?
Une fois, presque deux. Du fenouil. Pour le basilic, il n’y avait pas assez de matière.

Tu voudrais pas faire de la menthe ?

Paysan à un autre

Riches de Faire les Marchés

On évoque la condition de vendeur sur les marchés.

Ce n’est pas facile tous les jours, avec la météo, les horaires, la manutention, le transport…
Ce sont avant tout des rencontres et même souvent des fous rires. On y vit dans l’échange ; normal, sur un marché, me direz-vous.

C’est un métier de dingue… c’est l’échange qui nous tient.

Philosophe du dimanche

Dans sa bulle

Nous discutons avec deux, trois consommatrices locales. Sommes-nous enfermé dans notre sphère sociale de réseaux numériques ou physiques ?

Dîtes : Plantes Sauvages plutôt que « mauvaises herbes ».

Terraformatrice de jardins

Et les valeurs de l’Écologie dans tout ça ?

Des valeurs écologiques ? s’interroge mon maraîcher quand je le questionne.

  • préserver mère nature
  • comprendre les énergies telluriques et cosmiques

Marcher nu-pieds, c’est bon pour la santé

Sa démarche n’a pas toujours été bien comprise par des collègues paysans, plus conventionnels, qui le jugent parfois, inconscient, de travailler pieds-nus.
Pourtant, j’en conviens avec lui, les plantes de pieds sont un pôle de contact avec les énergies terrestre et cosmique. J’évoque mon rêve de pouvoir courir à pieds nus, sur des chemins de sable à travers le Lot.

« Qu’est-ce qu’on va leur laisser ? »

Collectif : Sommes-nous tristes pour ‘nos pauvres enfants’ ? – Intermittences résonnantes

FAUT FAIRE CI FACE À FAUT FAIRE ÇA

Dire aux autres ce qu’ils devraient faire ça n’a pas l’air d’être son truc. L’Exemple par l’exemple, plus.
Il prétend, avoir toujours gardé l’esprit ouvert et tolérant aux pratiques différentes. Chapeau bas.

Il y a ceux :
  • qui parlent
  • qui écoutent
  • qui font

Soyons heureux pour commencer et faisons de notre mieux, mais surtout faisons.

L’écologie ce serait une forme de respect ou mieux peut être, de révérence éveillée à l’égard du vivant, de ses énergies et ses rythmes ?

La vie est magique

Magicien des énergies

L’énergie du bourgeon

On dérive gentiment vers le rapport à la Nature

Sentir l’énergie de la nature, c’est possible ! Par exemple, d’un bourgeon du bout des doigts. J’ai hâte d’être au printemps prochain pour en faire l’expérience.

Pour sentir et être à l’écoute du monde, de la nature, il faudrait prendre son temps ?

Prendre le temps de regarder :

  • les étoiles
  • le vent
  • les nuages
  • les arbres

À l’écoute du vivant

Hier, j’ai écouté les feuilles tomber. Suis-je devenu écolo ?

Embrasser les arbres

Embrasser les arbres serait une pratique thérapeutique reconnue et ancestrale. Nous pouvons retirer un bien-être à leur contact.

Peut-on entendre la mémoire des pierres ?

Sauraient-elles nous conter l’éon commençant, nos vivantes cousines aïeules des champignones explorantes la surface minérale terrestre, grignotantes pour se nourrir, préparantes ainsi, un terreau d’accueil, pour les photosynthétrices cousines – précurseures de toutes terrestres végétales.
Alliance du minéral oh vivant.

Le vivant ? Plus d’invisible qu’en apparence ?
– Il y a plus d’impalpable qu’à voir.

Le paysan maraîcher et son comparse – Neo Koan Quercynois

Prendre le temps

Il est en train de me faire l’éloge de la lenteur. Tu prêches un convaincu mon ami.

Lorsqu’il invoque une saine mesure face aux transporteurs qui roulent à fond, je ne peux qu’abonder.
« Plus rapide égale plus de risque, insiste-t-il.
– Le chemin le plus court est souvent le plus confortable ! » ajoutais-je.


  1. Bazil Pied-de-mouche
    (maj : 23~novembre)

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